Robespierre

Maximilien de Robespierre est né le 6 mai 1758 à Arras. Avocat, élu aux États généraux, il préside le club des Jacobins à partir d’avril 1790 et est élu à la Convention le 5 août 1792. À la tête des Montagnards, il sera pour la mort du roi et son discours marquera les esprits : “Je n’ai pour Louis ni amour ni haine, je ne hais que ses forfaits. Il doit mourir pour que la patrie vive.”

Une guillotine à double tranchant

Artisan de l’arrestation des Girondins le 2 juin 1793, il entre au Comité de Salut public le 27 juillet. Animateur zélé de la politique de la Terreur, artisan du rôle dictatorial du Comité de Salut public, il va également affirmer son pouvoir en éliminant ses adversaires, les Enragés en mars 1794, les Indulgents en avril. Il devient président de la Convention le 4 juin et le 8, il inaugure la fête de l’Etre Suprême.

Remis en cause par certains membres du Comité, il est mis en accusation le 27 juillet 1794 (9 Thermidor) et exécuté le lendemain sans jugement, place de la Révolution. La guillotine dont Robespierre avait fait un outil au service de la Révolution vient de mettre un terme à la toute puissance du Comité de Salut public.

En 1791, Robespierre avait soutenu l’abolition de la peine de mort une fois la paix revenue...