La révolte fédéraliste

La révolte dite fédéraliste s’inscrit dans le prolongement de la lutte entre députés girondins et montagnards. Cette lutte aboutira, le 2 juin 1793, à un vote de la Convention décidant l’arrestation de 29 députés girondins.

Face à ce coup de force, certains Girondins prennent la décision de fuir et tentent de soulever les régions.

Une répression terrible

La Convention décide de réprimer avec force cette révolte fédéraliste, considérant comme contre-révolutionnaires les insurgés, les assimilant ainsi aux royalistes.

Lyon, symbole de la révolte, est reprise le 9 octobre 1793 à l’issue d’un siège de deux mois, et fait l’objet d’une répression expéditive. Les exécutions se multiplient : plus de 1 700 prisonniers seront tués.

Un décret de la Convention du 12 octobre 1793 avait même décidé la destruction de la ville !

Le 30 octobre, 22 députés girondins sont jugés et tous condamnés à mort. La volonté des Girondins de préserver le pays des excès de certains révolutionnaires aura trouvé comme seul écho celui de la guillotine de la Terreur.