La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen

Dans le prolongement de la nuit du 4 août et dans la perspective de la future Constitution, le 26 août 1789, les députés adoptent un texte qui pose les bases de ce que doit être la société idéale. Grandement inspiré des idées des Lumières, ce texte fait entrer un nouvel acteur dans l’espace public : l’individu.

La Révolution vise alors à faire entrer dans le réel cet idéal : les droits que chacun détient ne sont plus liés à son appartenance à un groupe social, à un ordre, l’homme du simple fait qu’il est homme détient des droits naturels.

Des droits à portée universelle

Plus qu’une simple “feuille de route pour gouvernement révolutionnaire”, la déclaration est un idéal politique universel dans l’esprit de ses rédacteurs.

Cet idéal est constitué des valeurs que l’on connaît aujourd’hui : liberté, égalité, propriété. Il introduit également la notion de représentation qui donne le pouvoir politique aux citoyens.

La déclaration acte également le droit à la propriété mais n’aborde pas les droits sociaux (droit au travail par exemple), les rédacteurs étant alors marqués par une grande méfiance vis-à-vis de droits reconnus à des groupes et au corporatisme.