Alexander Hamilton

Né en 1755, Hamilton est aide de camp de George Washington au cours de la guerre d’Indépendance. La guerre terminée, il s’engage en politique. Son principal opposant fut Thomas Jefferson.

L’engagement fédéraliste

Sur l’échiquier politique, Hamilton s’illustre à la tête des « fédéralistes ». Pour mener à bien le développement économique des États-Unis, ceux-ci désirent s’inspirer du modèle anglais, axé sur l’industrie. Ils estiment donc nécessaire d’encourager le développement des villes, mais, surtout, de mettre en place des mesures protectionnistes. Ces dernières doivent permettre aux industries américaines d’émerger sans avoir à craindre la concurrence de pays plus avancés, et notamment des manufactures anglaises, en s’appuyant sur leur marché intérieur.

Hamilton défend également un État central fort, que la Constitution, dont il a largement participé à la rédaction, veut placer sans ambivalence au dessus des oppositions entre États.

Hamilton au gouvernement

En 1789, George Washington est élu premier président des États-Unis. Hamilton entre alors au gouvernement, en tant que secrétaire au Trésor, gouvernement dans lequel se trouve aussi Jefferson. Mais c’est Hamilton qui détient le gros de l’influence, et encourage le Président Washington à mener une politique de plus en plus proche de ses idéaux. Il est notamment à l’origine du grand plan de développement industriel lancé par le Président Washington, et de la création d’une banque d’État.